Un dimanche à la campagne

Oui, je sais, ça fait penser au film (1984) de Bertrand Tavernier qui raconte la vie d’un peintre. Est-ce une coïncidence ? Dimanche 27 avril, les choristes étaient tous, je dis bien tous et nous sommes plus de cent (heureusement seule une moitié a pu venir mais c’est quand même une énorme réception), invités par le chef, chez lui à Giverny, juste à côté de la maison de Claude Monet. Les rues pimpantes, les petits restaurants de charme, les galeries d’art, et même le soleil avaient décidé de nous faire croire que nous tournions sous la direction du maître du 7ème art. En fait, nous allions passer la journée à nous consacrer au 4ème, la musique : répétition intensive de la messe de la paix composée par Hugues Reiner et du Stabat mater de Dvorak et participation à un concert à l’église Sainte-Radegonde donné par notre chef et le ténor Joachim Bresson dans un répertoire éclectique allant de Puccini à Fauré. Sainte Radegonde, reine des Francs, était réputée pour sa frugalité mais nous ne l’avons pas imitée dimanche, le chef nous ayant lui-même cuisiné des délices. Les photos seront plus parlantes qu’un discours.Ajoutons que les fans de Joachim et de Hugues pourront les retrouver en mai dans l’hospitalière église Sainte-Radegonde de Giverny. Avouons que dimanche, ils ont particulièrement « cartonné » dans les grands airs d’opéra italien. Ma petite oreille baladeuse a entendu un choriste émettre l’opinion que c’est parce que c’est connu. Tss tss… UN choriste, bien sûr ! Toutes les choristes dames vous diront que c’est parce que c’était romantique, et avec les arbres en fleurs et l’ambiance impressionniste, nous avions envie de rêver. Merci à ces artistes de nous l’avoir permis.

Lien vers les concerts de mai à Giverny